La mère et la fille disent qu’elles préfèrent être grosses – que de maigrir et de perdre leurs aides sociales!

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L’histoire est devenue virale et fait débat à une époque où les finances publiques ne sont pas au beau fixe. Les tensions sont donc vives et il est facile de juger sans connaître ce qui se passe. L’article publié sur Janice et Amber Manzur a suscité en effet la colère de beaucoup d’internautes qui ont demandé à ce que des mesures soient prises pour lutter contre ce genre de comportements. Plusieurs sites d’actualités ont repris l’histoire de ces deux Écossaises obèses et qui ne vivent que des aides sociales qu’elles reçoivent.

Il s’agit de Janice Manzur, une femme de 44 ans et de sa fille Amber, de 25 ans. Les deux sont souvent présentées comme des personnes sans scrupule qui ont bien compris qu’elles pouvaient allègrement profiter du système de santé anglais. L’histoire est à peine croyable mais il est important de rappeler que leur état de santé a été reconnu comme un handicap.


Via ; buzzfil
Janice et Amber Manzur vivent à Kirkcaldy, en Écosse, et pèsent à elles deux plus de 273,5 kilos. Un poids qui les empêche de se déplacer normalement ou de faire des tâches demandant un effort physique, comme travailler. Elles circulent dans leur propre maison sur des scooters spéciaux et en ville dans une Fiat Quibo. Leurs maisons ont du être aménagées en fonction de leurs besoins, aux frais de la ville.

Janice a travaillé dans un centre d’appel jusqu’en 2006, date à laquelle sa santé a empiré. Elle a donc du quitter son poste et pointer au chômage. Amber, sa fille, vit un peu plus bas dans la même rue avec son enfant mais préfère ne pas marcher pour aller voir sa mère, elle se déplace donc en scooter ou en voiture uniquement. Elle a arrêté de travailler après s’être cassée la jambe. Leurs revenus s’élèveraient à près de 40.000 euros par an, le tout provenant en très grande partie de l’assistance publique.

Alors que la sécurité sociale connait de grandes difficultés, aucune des deux femmes n’envisagent de faire un régime pour être en meilleure santé. Elles se disent qu’au point où elles en sont c’est totalement inutile. De plus, maigrir signifierait également pouvoir recommencer à travailler et donc ne plus percevoir les aides. Janice explique en effet:

« J’ai toujours été obèse et je suis trop grosse pour travailler, donc j’ai un handicap. Je devrais être triste mais je suis heureuse. Je sais que c’est comme ça que je devais être. »
Via ; buzzfil
Leurs repas consistent en des plats préparés et de la ‘junk food’ car Janice y voit un gain de temps et d’argent. Elle aime les fruits mais c’est cher pour son budget. Amber quant à elle indique:

« Les gens ne devraient pas me juger ou juger ma mère parce que nous sommes grosses, c’est dans nos gênes. »

Janice précise qu’elle ne fera jamais faire de régime à sa fille car cela l’avait rendu elle-même malheureuse.

« C’est juste la façon dont nous sommes constituées et je n’encouragerais jamais Amber à faire un régime. (…) Amber n’a jamais mis un pied à la salle de sport et ne le fera jamais. (…) Je préfère que ma fille soit grosse et heureuse que dépressive et mince, » ajoute sa maman.

Le site internet qui publie cet article a également recueilli les témoignages de deux voisins anonymes. Le premier explique au sujet d’Amber:

« Elle est tellement mal qu’elle ne peut presque pas marcher. Cela lui prend une demi-heure de monter les escaliers. Elle ne marche jamais. Quand elle vient par ici pour voir quelqu’un cela lui prend une demi-heure d’arriver à la maison . »


Et le second, toujours anonyme, explique:


« Le montant des aides sociales qu’elles reçoivent est hallucinant. Mon point de vue est que les gens comme elles devraient se voir couper les aides. Ce sera à notre système de santé de payer pour leurs traitements plus tard. »

L’obésité morbide de Janice a de sérieuses conséquences sur sa santé. Elle est sujette à des œdèmes, du diabète, un pression sanguine trop élevée, de l’arthrite, un taux de cholestérol trop haut et une angine cardiaque. Sa fille Amber fait également du diabète. Ce genre de situation est compliqué à traiter car s’il s’agit vraiment d’une maladie, la prise en charge par la sécurité sociale est logique. Il faut lutter contre la fraude mais également faire attention à ne pas juger trop vite et à mépriser ceux qui souffrent. N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de ce cas particulier.


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